À seulement 23 ans et en l’espace d’un an et demi à peine, Florine a su s’imposer comme la référence du copywriting authentique et décomplexé.

J’ai eu le grand plaisir de l’accueillir en tant qu’invitée de mon podcast Foxeo. 

Florine partage les coulisses de son parcours de copwyriter à entrepreneure du web.
???? Son pourquoi au lancement de son activité, un moteur essentiel pour traverser les moments de doutes dans nos activités.
???? Comment elle a trouvé rapidement ses premiers clients en alliant prospection et copywriting.
???? Sa progression et son cheminement pour passer de 250€ la page de vente à 2500€
???? Ses prises de conscience pour oser se séparer de clients chiants même s’ils apportaient une illusion de sécurité.
???? Ses conseils pour devenir un bon copywriter professionnel.

 

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Quelle est ta mission ? 

Mon slogan c’est « soyez payé pour être vous-même ». Et ce que je souhaite transmettre. Il n’y a pas besoin d’être autre chose que soi-même. Et la meilleure arme pour vendre c’est d’être pleinement soi et d’assumer sa personnalité.

J’ai la chance de ne pas être passée beaucoup par la case salariat. Donc je n’ai pas été piégée dans ce moule. Et quand on se lance, on le fait à la base pour faire les choses à notre manière, avec nos propres règles. Et si on a beaucoup baigné dans le salariat, on peut faire l’erreur de reproduire de vieux schémas à notre compte : rester bien droite, bien professionnelle, bien lisse.

 

Qu’est-ce que t’a donné envie de devenir copywriter professionnelle ?

J’étais très intéressée par le marketing digital et la rédaction web au départ. Mais je me suis vite tournée vers le copywriting par son aspect psychologie de vente, persusasion.

Et il y a un peu plus d’un an j’ai découvert une formation américaine en copywriting. Mais je me suis dit tout de suite que je ne voudrai pas faire ce style de copywriting. Celui qui est bullshit avec des promesses de vente abusives du type « Le secret ultime pour perdre 3 kg en 24h ».

Voilà comment je me suis dirigée vers le domaine du copywriting. Et c’est que du plaisir.

Au moment où j’apprenais le copywriting, j’étais enceinte (alors que j’étais sous stérilet) et ça a été mon moteur. Il était temps de me lancer et de rentrer de l’argent pour ma fille. Ça été un pourquoi très fort pour me lancer et faire ce que je fais. Avoir un « pourquoi » profond permet de passer les hauts et les bas et tenir sur la durée. Ça va au-delà d’un pourquoi « superficiel ».

 

Comment as-tu trouvé tes premiers clients ?

Au départ, j’ai fais de la prospection par e-mail pure et dure. Je sélectionnais des entrepreneurs sur internet (youtube, instagram, internet) et je faisais une analyse vidéo de leur page de vente. Puis je leur envoyais avec un e-mail personnalisé.

J’ai trouvé ma première cliente comme ça et après les opportunités sont venues à moi naturellement. J’ai aussi « postulé » pour un gros entrepreneur du web qui recherchait un copywriter dans sa base. Et j’ai obtenu la mission.

J’étais plus dans la prospection de qualité et qualifiée que d’aller sur de la quantité.

J’ai eu la chance d’avoir un client rapidement au bout de deux semaines. Ça m’a motivé à me dire « je peux le faire ». « Je peux générer de l’argent ». Parce que sinon c’est difficile de tenir si on prospecte et qu’on n’obtient pas de réponse positive ou de réponse tout court pendant plusieurs mois.

La prospection par e-mail fonctionne et on peut se lâcher et très créatif quand on le fait.

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As-tu eu du mal à définir ton offre et ton prix ?

Oui complètement. Je sous-facturais parce que je me sentais pas légitime au début. J’ai facturé ma première page de vente 250€ contre 2500€ aujourd’hui. Au début, je laissais le client définir le prix pour moi. Tout ce qu’il ne faut pas faire. J’avais du mal à poser mes limites.

Je me suis faite coachée et j’ai progressé. Et avec le temps et les expériences, on prend confiance en nous et on augmente petit à petit. Et quand on se brade, le client n’accorde pas de valeur à notre travail. Il est moins impliqué, moins investit. Ça nous déssert vraiment.

 

Quels ont été tes défis depuis que tu es à copywriter profesionnelle ?

J’ai dû oser me séparer de clients pourtant récurrents, parce qu’ils me traitaient comme une salariée et pas comme une freelance. Et j’ai dû apprendre à poser mes limites car je suis du genre à dire toujours oui.

Ce qui a été difficile, ça a été de me séparer de clients dont les projets ne m’inspiraient plus tout en affrontant la peur du manque à gagner. Parce que ça représentait un gros chiffre d’affaires en moins.

J’ai quand même décidé de m’écouter et au final quand j’ai lâché prise, c’est à ce moment-là que mon compte instagram a décollé et que j’ai eu de nouveaux clients.

J’an ai eu aussi marre d’être prestataire et j’ai eu envie d’accompagner les gens à faire eux-même. C’est comme ça que l’envie de mentoring de groupe est venue. C’est pour moi le moyen de donner du feedback personnalisé qui est plus puissant que de la simple formation. 

 

Quels conseils donnerais-tu à une personne qui souhaite devenir copywriter professionnelle ?

Choisir une formation avec une personne qui vous inspire et être curieux pour nourrir votre créativité. Lire des livres et aussi dans des domaines qui n’ont rien à voir.

Et surtout pratiquer pratiquer pratiquer.

 

Le mot de la fin ?

Kiffez, peu importe ce que vous faites et ayez une communication qui vous ressemble. Vous avez déjà tout ce qu’il faut pour vous démarquer. Votre atout c’est votre personnalité. Vous vous démarquez pour zéro euro.